lundi 1 février 2016

Attention, car malheur à qui... !

Lisant ce matin le « Chant de la vigne » (És 5,1-30), où Ésaïe dénonce la dégénérescence du « vignoble-peuple d’Israël » malgré les soins amoureux du « vigneron-Dieu »... je me suis arrêté sur ce verset :
« Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres, qui changent l'amertume en douceur et la douceur en amertume » (És 5,20)
Les paroles de cette admonestation prophétique me font penser aujourd'hui à une « typologie » du mal particulièrement grave... c'est-à-dire au mal accompli par ceux qui falsifient ensuite la réalité, pour mieux se refuser à le reconnaître.
Si on parcourt cette route, les « malheurs » dont parle Ésaïe sont « certains »... par suite du fait que le mal commis devient irréparable justement quand, au lieu de l'appeler « par son nom », on se ment à soi-même et que l'on recourt à la liste interminable de « justifications » que l'opportunisme humain est toujours prêt à fournir.
Écouter ces « sirènes » alimentées par l'amour-propre, signifie en effet devenir sourd aux appels de la conscience... et en arriver ainsi à adhérer au « profil » de ceux qui font le mal en niant que ce soit le mal, et donc en niant pour eux-mêmes toute possibilité de repentir.

C'est dans la direction opposée que vont ceux qui au contraire ont le courage d'exercer avec objectivité le jugement sur eux-mêmes, « en démasquant » le mal... et en créant donc la première et indispensable condition pour pouvoir ensuite l'extirper de soi par un repentir concret, accompagné par les faits.

« Ne désespère jamais.  
Dieu donne toujours une autre possibilité pour remédier à ses propres erreurs et fautes. Courage ! »
       (Swami Roberto)



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