mardi 8 juillet 2014

Amis de Dieu...

Le mot « ami » est la signification du nom hébraïque de la ville d'Hebrôn (en arabe « El Khalīl »), au sud de Jérusalem, connue pour être le lieu où a été enterré Abraham... et aujourd'hui je pense au fait que c'est justement dans le nom du premier Patriarche, « ami de Dieu », qu'à Hebrôn est symboliquement planté le grain de l'amitié entre les religions.
La « Grotte des patriarches » est en effet considérée comme un lieu sacré par les juifs et par les musulmans... et elle est objet de vénération pour les chrétiens... même si, malheureusement, les conflits violents qui déchirent sans cesse la planète religieuse font perdre de vue cette racine commune et font aussi passer aux oubliettes la promesse que Dieu fit, il y a longtemps, justement à Abraham : « Je rendrai ton nom grand » (Gen.12,2)... « Toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Gen.12,3).
Quand ces paroles furent écrites dans la Torah (bien avant que le Christianisme et l'Islam fussent nés), elles parlaient d'une promesse adressée à un homme inconnu, appartenant à un peuple tout petit et « insignifiant » par rapport à la grandeur et à la puissance des civilisations environnantes... et donc elles avaient toutes les caractéristiques pour sembler « délirantes » à ceux qui les lisaient sans être dotés des « lunettes » de la foi.
Aujourd'hui au contraire, même un athée doit admettre qu'il se trouve pour le moins devant une « clairvoyance » inexplicable... que les fidèles du Dieu d'Abraham, Isaac et Jacob peuvent par contre comprendre comme la confirmation qu'Il tient toujours ses promesses, même les plus incroyables.

Mais... si on veut être « tatillon »... juifs, chrétiens et musulmans qui aujourd'hui se reconnaissent comme fils spirituels d'Abraham ne constituent pas « toutes les familles de la terre », vu qu'elles ne comprennent pas, par exemple, les « familles orientales » liées à l'Hindouisme et au Bouddhisme.

C'est justement en pensant à ce que pourrait être une réalisation encore plus précise de la Promesse divine faite à Abraham... qu'un jour je me suis mis à examiner un peu plus ce nom qui à l'origine, avant même d’être complété par Dieu en Ab-raham (père des peuples) (Gen.17,5), était justement Ab-ram.
Dans l'article « le printemps de l'esprit » je vous ai déjà parlé du fait que la première de ces deux syllabes, « ab », signifie certainement « Père »... tandis que la deuxième « ram », peut avoir des significations différentes.
Sans entrer dans les débats de spécialistes... on peut constater qu'aujourd'hui la syllabe « ram » signifie « bélier » pour la multitude de personnes qui parlent les langues anglo-saxonnes et... réflexion faite... il n'est pas difficile de comprendre les raisons pour lesquelles le Patriarche de la foi monothéiste, apparue sur la planète pendant l'ère astrologique du bélier, pouvait s'appeler à l'origine ab-ram avec la signification de « père-bélier”...
Comme on le sait, le bélier est en effet le guide du troupeau et cette expression coïncide donc avec le rôle de chef de lignée qu'a eu Abram pour le troupeau de ses enfants spirituels juifs, chrétiens et musulmans... frères dans le monothéisme.

Sauf que... il y a aussi d'autres troupeaux qu'il est possible de relier au nom de Ab-ram... si on pense au fait que la syllabe ram constitue aussi le nom de Rama, la plus célèbre manifestation du Dieu Suprême pour environ un milliard d'hindouistes dispersés un peu partout dans le monde... et qu'en outre Rama est présent même dans le contexte culturel d'autres croyances religieuses nées dans le sous-continent indien, comme par exemple le bouddhisme et le jaïnisme, qui se sont développées elles aussi à partir des fondations des concepts religieux contenus dans le poème épique « Ramayana » (le « voyage de Rama »).
Dans le nom d'Abram... la syllabe ram crée donc des ponts qui réunissent les grandes religions du monde, et c'est justement en pensant à cette universalité que je me trouve maintenant « catapulté » vers le symbole du christianisme ramirique...

En effet mon Église, fondée « comme par hasard » par le ram-bélier Swami Roberto, a en tant qu'emblème une image qui me parle de la promesse faite par Dieu à Abram... de devenir source de bénédiction pour « toutes les familles de la terre »... mais pas seulement...
En pensant à mon nom religieux, je ne peux que constater que ram est aussi le cœur de la parole sacrée « Ramia » qui, comme beaucoup parmi vous le savent déjà, identifie le prêtre d'Anima Universale par un nom biblique qui dérive de l’hébreu Ramiah et signifie « Dieu a libéré ».
Eh bien, la promesse que Dieu adresse à Abram... de lui confier en héritage spirituel « toutes les familles de la terre »... résonne dans notre sacerdoce de Ramia non seulement étymologiquement, mais aussi de façon substantielle... parce que, au-delà du fait que nous sommes les ministres du culte chrétien-ramirique pour les baptisés de l'Église Anima Universale, nous les Ramia vivons dans le quotidien notre mission spirituelle dans la disponibilité à aider tout citoyen du monde, sans demander sa conversion à notre foi chrétienne-ramirique spécifique.

Et voilà que, pensant à ma « carte d'identité » religieuse, le logo d'Anima Universale... je peux aujourd'hui la lire aussi comme l'illustration de l'universalité de l'Amour de Dieu qui s'est manifesté au monde dans la promesse divine accueillie par Abram, d’être source de bénédiction « pour toutes les familles de la terre »...
En outre, il s'agit d'une promesse qui, hier comme aujourd'hui, est tellement plus grande que les perspectives humaines très limitées que... par exemple... je n'ai aucune difficulté pour rencontrer des « savants » ou des intégristes religieux qui mettent sur ma route spirituelle ramirique l'étiquette de syncrétisme, c'est-à-dire un mélange de concepts religieux incompatibles...
Les pauvres... ces personnes ne se rendent pas compte qu'avec ce critère, elles jugeraient comme syncrétiste même ce Dieu qui a parlé de manière si œcuméniquement « exagérée » à Abram.
D'ailleurs... il ne faut pas trop s'étonner de ces lourdeurs d'esprit parce que, hier comme aujourd'hui, les promesses de Dieu sont « folies d'amour » auxquelles il n'est pas donné à tous de pouvoir croire.
Ce qui est certain, c'est que le « père-bélier » Abram y crut, et l'Éternel « le lui compta comme justice » (Gen.15,6)...

Et aujourd'hui... j'y crois moi aussi, qui me sens enfant spirituel d'Ab-ram en tant que chrétien ramirique... en tant que Ramia... et en tant que disciple du Ram d'Anima Universale, le Bélier Swami Roberto.
C'est Lui qui m'a enseigné à être « ami de Dieu », en faisant exister concrètement une réalité qui est « folie » aux yeux du monde : la Religion de l'Amour promise par l'Éternel, Père et Mère de tous les gens de la terre.



P.S. - À ceux qui, parmi vous, ont envie de... penser encore un peu... je rappelle que « Rama » en Hindi est souvent prononcé « Ram » et son appellatif principal est « Ramachandra » qui signifie “Ram qui resplendit comme la lune »...
Vu qu'en écrivant ma « photo » d'aujourd'hui je me suis rappelé tout ce que je vous ai raconté l'année passée par rapport au bélier et à la lune dans l'article « alunissage ramirique », si vous voulez, vous pouvez aller y jeter à nouveau un coup d’œil... avec quelques éléments en plus pour lire « entre les lignes ».
Qui sait, peut être qu'un jour je reviendrai sur le sujet...


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