« Fenêtres » sur le passé de Swami

IL AVAIT DES PAROLES PLUS GRANDES QUE LUI...

Parmi les personnes qui ont fait partie de l'enfance de Swami Roberto, une de celles que j'ai le mieux connues est Gianna Battistella. Chaque fois que je la rencontrais... elle ne cessait jamais de me parler de cet enfant maigre qui, un jour entra dans sa vie, en la révolutionnant... et aujourd'hui j'ai relu quelques pages des cahiers dans lesquels, avant de monter au ciel, Gianna a écrit son témoignage :
« Ma vie changea tout à coup quand ma voisine Antonietta Bonato, me fit connaître son petit-fils du nom de Roberto.
Il arrivait en Vénétie depuis Turin, où vivait sa famille, pour passer les vacances d'été.
Il était petit par rapport à l'âge qu'il avait... il était maigre, très maigre...
Mes enfants et moi... en l'approchant toujours plus... avons demandé à sa grand-mère de l'amener chez nous ; et elle tout heureuse me dit oui. Et depuis ce jour-là notre maison devint sa maison.

Roberto grandissait et allait à l'école... et pendant les vacances il était chez sa grand mère... et il venait chez nous avec mes enfants et d'autres amis, pour parler de la grandeur de Dieu.
Il avait des paroles plus grandes que lui.
Les gens qui s'approchaient de lui restaient bouche bée, car à cette époque de sa tendre enfance il parlait déjà de la Connaissance.

Petit à petit notre maison se remplissait, surtout le soir quand il parlait de la Connaissance de Dieu comme s'il était le plus grand Maître que j'aie connu… et c'était un enfant… et ainsi tous voulaient connaître cet enfant si inspiré.
Roberto parlait d'une telle manière que tous, surpris, nous nous demandions quel projet divin avait conduit dans notre vie un enfant de ce genre, qui parlait comme un prophète.
Parfois des parents ou des connaissances venaient chez nous et tous restaient surpris devant les discours que Roberto tenait à propos de Dieu...
Tous étaient d'accord pour dire que même des Prêtres, des Philosophes, des Maîtres ou des Professeurs ne savaient pas parler avec sagesse et sapience, comme cet enfant qui, si on le regardait et l'écoutait semblait n'avoir rien à voir avec le monde.

Un jour, certaines personnes du village sont venues par curiosité, faisant semblant d'avoir mal.
Et ils voulaient que Roberto les aide.
Avant qu'ils n'arrivent, Roberto me dit :
« Fais attention, des personnes vont arriver pour se moquer de moi.
Sache que c'est un avertissement que je veux te donner tout de suite, parce qu'ils sont en train d'arriver".

Je l'ai regardé et j'ai dit en moi-même :
« Mais Roberto est fou ! ».
Après quelques minutes 4-5 personnes, des jeunes, âgés de 24-26 ans, se présentèrent...



 
À peine arrivés ils me demandèrent où était Roberto et je leur ouvris la porte.
À ce moment-là Roberto leur demanda :
« Qu'est-ce-que vous voulez de moi ? ».
Et ils répondirent :
« Problèmes de santé ! ».

Il leur dit : « Vous n'en avez pas besoin, je vous dis que vous êtes venus pour vous moquer de moi. Allez, je prierai pour vous »...
Ces personnes sont restées immobiles, sans voix...
et dirent ensuite :
« Oui, c'est vrai ! Nous sommes venus pour rire de toi »
et ils s'excusèrent de toutes les manières possibles auprès de Roberto.
Et il leur dit : « Je vous ai déjà pardonné et je prierai pour vous » .
Puis il a répété une deuxième fois cette phrase.

En ce temps-là... même petit... il voyait tout. Parfois je cachais des choses mais je ne réussissais pas, car il découvrait tout.
Mais je me demandais en moi-même : « Mais qui peut être cette petite et grande créature"... qui voyait et savait tout.
Ce qui était beau, c'est qu'il faisait semblant de ne rien savoir, alors qu'au contraire il savait tout.

Pendant longtemps mon mari resta incrédule par rapport à ce qui se produisait.
Depuis plus de deux ans, il avait une forte douleur à un bras et il me grondait parce que je lui donnais une cuillère lourde pour manger ; un jour je regardai mon mari et je lui dis :  
« Pourquoi tu ne te fais pas regarder et toucher par Roberto ? »
Et il me répondit : « Que veux-tu qu'il fasse, laisse tomber ».
En parlant ainsi, c'est comme s'il m'avait donné une gifle en plein visage. À ce moment-là, il m'est venu l'idée de lui dire :  
« Si au moins il te faisait encore plus mal, vu que tu es méchant et que tu ne veux pas croire ».
Le temps passait et sa douleur continuait; je ne lui dis plus rien.
Un jour, avec gentillesse, enfin ce fut lui qui prit l’initiative et s'adressa à Roberto.
Il lui demanda : « Roberto, peux-tu me faire la faveur de me toucher le bras ? ».
Roberto, tout de suite gentil et bon comme toujours, lui imposa les mains sur les bras et dit des phrases en s'adressant au Seigneur.
Les jours et le mois passèrent, et mon mari ne me dit pas si la douleur avait disparu... et je ne lui demandai rien au sujet de son bras.
Je me disais : « C'est toi qui dois me dire si tu as mal ou non ».
Un jour, heureux et content, il me dit : « Tu sais, Gianna, à partir du moment où Roberto m'a touché, la douleur a disparu ».
Je lui répondis : “Il t'a fallu tout ce temps pour le comprendre ? ».
Et à partir de ce moment-là il crut en Roberto, et il le remercia et ne dit plus rien, au contraire il commença à l'admirer pour la bonté et l'amour qu'il avait envers le prochain ».



COMME SI DES MAINS INVISIBLES LE REPORTAIENT EN SÉCURITÉ...

Mon passage d'aujourd'hui dans la bibliothèque du monastère m'a réservé un imprévu quand, prenant un volume ancien sur une étagère, j'ai aussi « entraîné » par inadvertance un classeur qui y était appuyé et qui, en tombant, s'est ouvert, et m'a fait voir son contenu.
Il s'agissait d'un recueil de copies des manuscrits du professeur Pietro Zeglio (photo de gauche, avec Swami), c'est-à-dire du médecin qui pendant des années a suivi minutieusement, avec les « yeux » de la science, le « cas » du jeune Roberto... déclarant entre autres aux médias : « J’ai assisté à des phénomènes que, comme médecin, je ne peux que définir comme exceptionnels… »... « j’ai pu constater combien les limites entre lesquelles la science est obligée d’agir en raison de sa propre insuffisance, sont souvent dépassées par l’intervention de Roberto ».
En prenant le classeur pour le remettre à sa place, entre les nombreux fascicules écrits à la main par le Professeur j'ai vu une feuille qui commençait par ces paroles :
« La transverbération de Roberto – vendredi 17.4.81 – Petite église de Sassi (Turin – 22h30 environ ».
Puis, le compte rendu du Professeur continue ainsi :
« Roberto, sur le petit fauteuil, récite le rosaire douloureux pendant lequel on perçoit une lenteur progressive dans l'expression verbale.
Ensuite Roberto se lève et se rend à l'autel : il ouvre tout à coup le grand livre de la Bible et il « trouve » par hasard le « passage de la mort de Jésus » avec le cri final, qui est lu par Roberto, qui retourne sur le petit fauteuil.
Il reste en méditation apparente, puis il se lève, devant le petit fauteuil, avec P1 et (don) Albertino à côté de lui, mais eux, debout.
Roberto lève la tête en fixant à mi hauteur et tout son corps commence à osciller dans toutes les directions, dépassant les limites de sécurité, et revenant chaque fois à l'équilibre, comme si des mains invisibles le saisissaient et le ramenaient en sécurité.

Le professeur Pietro Zeglio (de dos)
tandis qu'il contrôle l'état du jeune
Roberto pendant l'un des phénomènes qu'il a étudiés
pendant des années. Un témoin oculaire d'une
 de ces « situations » indéfinissables raconte : 
"D'autres personnes et moi,
nous avons vu Roberto se détacher de la terre
et léviter de bien 20-30 cm., et le Prof. Zeglio
qui avec sa main gauche cherchait à le retenir,
 cela a été une grande stupeur !" (Antonio F.)



Ensuite Roberto s'assied, le regard toujours fixé devant lui, vers le tabernacle, avec une expression tout d'abord de forte douleur sur le côté gauche (manteau ouvert devant et main gauche appuyée sur la partie douloureuse) puis avec un sourire de joie intense. Le tout a duré ½ heure environ. »
(Professeur Pietro Zeglio)
















JE LE VIS SOULEVÉ DE TERRE

Rocco L. m'a raconté sa bouleversante expérience qui remonte aux années pendant lesquelles le Prof. Pietro Zeglio – professeur de Médecine et d’hygiène du travail à l’Université de Turin (1911-1993) – avait étudié Swami Roberto.

« À un certain moment Roberto... et j'étais justement près de lui... entra en extase.
Je le vis soulevé de terre d'une vingtaine de centimètres...

Voilà comment cela s'est passé : Roberto était à genoux et son manteau le recouvrait complètement, donc on ne pouvait pas voir s'il était soulevé de terre ou non, mais quand le professeur Zeglio – le médecin qui suivait Roberto – comprit qu'il était en extase, il passa sa main sous le manteau pour faire voir qu'il y avait du vide !
Qu'il y avait de l'espace entre les genoux de Roberto et le sol. 

Donc... déjà là, nous en étions stupéfaits !
Nous ne comprenions pas ce qui arrivait... 

Je n'avais jamais vu une extase...
Elle dura... des minutes, plusieurs minutes... disons... cinq minutes... si je peux donner un temps... cinq minutes, dix minutes...
Alors, que se passa-t-il ? Il y eut un profond silence. 

Il y avait toujours le professeur Zeglio qui, pour s'assurer que Roberto était en extase, commença d'abord – comme je viens de le dire – à passer la main sous les genoux pour vérifier qu'il était bien soulevé de terre, et qui ensuite avec un briquet... il avait pris un briquet et Roberto avait les mains jointes...
Il était à genoux, avec les mains jointes... et le professeur Zeglio a passé le briquet allumé sur les mains pour y mettre le feu... il passait le briquet...
Et moi j'étais presque tenté d'aller lui dire : « Mais qu'est-ce que vous faites ? Vous êtes en train de le brûler ! »
Mais le professeur Zeglio a continué, pendant un temps qui m'a semblé infini, à lui brûler les mains...
J'imaginais ce briquet sur ma main et le temps qui passait... et je me disais : « Arrête-toi, ne le brûle plus ! ».
Par contre, Roberto ne faisait aucun mouvement, absolument aucun mouvement ! 

Il avait les yeux dirigés vers le ciel.

Puis l'extase fut terminée.
Roberto, comme si rien ne s'était passé, se leva et continua normalement...

Cependant, ces moments-là furent très intenses ! »


Tiziano Battistella : J'AI CONNU SWAMI ROBERTO QUAND IL ÉTAIT ENFANT

Parmi les nombreuses personnes avec lesquelles j'ai parlé de Swami Roberto, il y en a aussi... et c'est le cas de Tiziano Battistella... qui l'ont connu il y a plus de 40 ans.
Donc, quand il raconte les souvenirs de son enfance, il ouvre aussi une fenêtre sur l'enfance du Maître... et à travers elle, aujourd'hui, vous aussi vous pouvez vous mettre à cette fenêtre, grâce à une conversation que j'ai eue avec Tiziano il y a quelques jours :

* Tiziano, quand as-tu rencontré pour la première fois Swami Roberto ? 
- Au début des années 70. J'avais 9 ans et un jour, en entrant dans la cuisine chez moi, je vis un enfant qui était le centre d'attention : c'était Roberto.
Ce qui me toucha d'abord, c'est que c'était lui, le plus petit, qui parlait... et les adultes étaient tous là, attentifs, à l'écouter. Il y avait ma maman Gianna et ma sœur Daniela, avec une amie de ma sœur dont le fiancé était en Amérique. J'entendis Roberto qui lui disait : « Ton fiancé a une malformation à une oreille », et il se touchait lui aussi l'oreille pour indiquer le problème.
Elle repondit aussitôt : « Oui, oui ! En effet ses amis se moquent de lui à cause de ce défaut ! ».
Ensuite Roberto ajouta d'autres détails, et la fille les confirma l'un après l'autre et resta à la fin muette de stupeur.
Roberto parlait de façon simple, et moi aussi je pouvais comprendre ce qu'il disait... mais il disait des choses et je ne comprenais pas d'où il les tirait... on aurait dit qu'il savait tout de cette personne qui vivait de l'autre côté de l’océan.
Quand je pense au jour où Roberto entra dans ma vie... viennent à mon esprit les visages stupéfaits des adultes qui étaient dans cette salle là.

* Qu'as-tu pensé de lui durant ces premiers moments ?
- Évidemment, je suis resté pétrifié. Tout d'un coup, c'était comme si j'avais vraiment rencontré pour de vrai un de ces personnages avec de superpouvoirs comme on voit dans les films de science-fiction à la télé.
Lui, il était totalement différent de tous mes autres compagnons de jeux. Il avait à peu près mon âge, mais il me semblait justement... comment dirais-je... un extraterrestre... quelqu’un en dehors du monde dans lequel je vivais !
Tout ce qu'il faisait, à l'improviste, pouvait devenir extraordinaire, tant il est vrai que dans la région où j'habitais, il se répandit rapidement la « renommée » du petit Roberto qui démontrait qu'il connaissait tout de la vie des personnes qui venaient le rencontrer... et il leur donnait des conseils... ou peut-être qu'il leur prédisait des choses qui allaient arriver... et qui par la suite se produisaient.
Le résultat immédiat fut, que quand il était présent, ma maison devenait un havre pour beaucoup de personnes qui voulaient lui demander des choses... et qui ensuite restaient abasourdies devant ses réponses. Il y avait aussi une « procession » de sœurs et de prêtres qui voulaient le rencontrer en privé pour lui demander conseil pour leurs problèmes personnels... et puis, je voyais qu'ils seraient restés pendant des heures et des heures à l'écouter pendant qu'il parlait des choses de Dieu.
Souvent, il m'arrivait à moi aussi de rester bouche bée, par exemple quand je passais un jour entier avec lui qui semblait presque un enfant « normal »... et puis, tout à coup, je le voyais changer, il devenait comme un homme de soixante-dix ans, d'une sagesse incroyable.
Après coup, j'ai aussi compris qu'avec moi et à mes autres camarades de jeux du même âge, c'était comme s'il freinait certaines de ses manières d’être, parce qu'il tenait compte du fait que nous étions des enfants... et il ne voulait pas nous entraîner trop tôt dans le monde des adultes.
Ensuite, au fil des ans, je commençai aussi à découvrir la raison de beaucoup de choses que Roberto m'avait dites... auxquelles je n'avais pas donné de l'importance sur le moment, mais qui, par la suite, me revenaient à l'esprit, et alors je me disais : « Regarde, Roberto m'avait dit cette chose-là, et je n'avais rien compris ! Ce n'est que maintenant que je réussis à comprendre le pourquoi ».
D'autres fois, je m'amusais beaucoup à le voir à l’œuvre...
Par exemple, il me revient maintenant à l'esprit un homme qui se plaignait continuellement d'une douleur au genou. Un jour, il se décida à en parler à Roberto qui, au début, ne sembla pas donner beaucoup d'importance à la question... mais après, pendant que cet homme était en train de bavarder avec mes parents, il se trouva que Roberto, assis à côté de moi sur le canapé situé de l'autre côté de la pièce, dirigea sa main vers le genou douloureux.
Tout à coup, cet homme s’arrêta et dit « J'ai chaud au genou... » et, se tournant vers nous, il vit Roberto qui était là avec sa main pointée vers son genou.
« Roberto ! - dit-il à voix haute - alors c'est toi »...
Il sentait une très grande chaleur, même si Roberto était à plus de 6 mètres de distance et, en outre, il avait ressenti la chaleur avant de s'apercevoir de ce que Roberto était en train de faire, et on ne peut donc même pas dire qu'il était conditionné...
Ce qui est certain, c'est que son mal au genou disparut.

* Par rapport aux choses que tu ne réussissais pas à comprendre tout de suite, y en a-t-il quelques-unes dont tu te souviennes ?
- Eh bien... il arrivait à son corps des choses... que je ne sais comment définir.
Souvent, je le voyais souffrir beaucoup, mais je n'en comprenais pas les raisons.
De nombreuses personnes ont entendu parler des stigmates... mais peu savent combien d'autres souffrances il devait subir, surtout pendant les semaines qui précédaient Pâques.
Pour donner un exemple, je vous parle d'une chose qui arrivait souvent quand Roberto venait en Vénétie et que nous dormions ensemble chez moi... ou aussi quand c'était moi qui allais à Turin le retrouver : pendant la nuit, en effet, il arrivait à son corps des « faits » d'une violence terrible qui, s'ils avaient été filmés, auraient ridiculisé les plus grands films d'horreur.
Tout à coup, je ne sais d'où, arrivaient sur lui des grêles de gifles, de coups de poing, de coups de pied, de crachats invisibles... qui continuaient jusqu'au moment où Roberto s'évanouissait de douleur... et ensuite, quand il revenait à lui, parfois cela recommençait de nouveau.
Par exemple... une nuit je me réveille en entendant Roberto qui, du lit à côté du mien, dit : « J'ai soif... j'ai soif d’âmes »...
Sur le moment, je ne comprends pas bien ce qu'il veut dire et, un peu naïvement, pensant que peut-être, il pourrait vraiment avoir soif d'eau, je me lève et vais en remplir un verre, pour lui en donner un peu...
Je reviens et m'approche de lui, je le soulève à bras-le-corps et je l'assieds sur le lit... mais j'avais à peine pris le verre posé sur la table de nuit, et je venais de l'approcher de sa bouche pour qu'il boive... qu'arrive une gifle très forte, et que le verre est projeté sur le mur et se brise en éclats.
Puis arrive une autre gifle terrible sur le visage de Roberto : j’entends le claquement... et en même temps je vois sa tête qui se retourne avec violence en arrière... et je risque l'infarctus !

* Et la main qui donnait ces gifles, tu ne la voyais pas......
- Non, en effet. Chaque fois que ces choses arrivaient, je sentais comme des bourrasques de coups... de véritables mitraillades de coups de poing... ta ta ta ta ta... et puis des coups de pied...
J’entendais les bruits... et je voyais le corps de Roberto subir les blessures... mais je ne voyais pas qui était en train de donner ces coups. C'étaient, sans aucun doute, des situations terrifiantes, qui me faisaient trembler les jambes de frayeur... mais surtout, je ne savais pas comment Roberto faisait pour supporter une telle violence contre lui.
Au contraire, il réussissait même à se préoccuper de moi et, en me voyant terrorisé, souvent il me tranquillisait et, avec à peine un filet de voix, il me disait : « reste calme Tiziano, le démon ne te fera rien... tu ne l'intéresses pas ! ».
Ces paroles me soulageaient un peu le cœur mais, bien sûr, pendant ces moments-là je ne réussissais certainement pas à rester calme.

* Eh bien, je ne crois pas qu'à ta place d'autres auraient réussi. Mais toi, t'étais-tu donné une explication de ces faits ?
- Tout seul, certainement pas ! Déjà, dès la première fois où j'avais assisté à l'un de ces « bombardements » nocturnes, j'avais demandé à Roberto : « Mais pourquoi tout ceci se passe-t-il ? Pourquoi tu lui permets de te battre de cette manière, jusqu'à t'évanouir ? Est-ce que tu ne peux pas faire quelque chose? »
Il m'avait répondu que ces attaques étaient une tentative du démon pour lui faire abandonner sa mission... et puis il me dit aussi que ces souffrances supplémentaires qu'il supportait, pouvaient en réalité être transformées en bien. Je me rappelle comme si c'était maintenant la douceur de son visage quand il me dit : « Sais-tu, Tiziano, cette souffrance permet de sauver beaucoup plus d’âmes ».

* Pendant combien de temps cette situation a-t-elle duré ?
- Pendant plusieurs années. Ensuite, quand je m’aperçus que ces manifestations de violence avaient cessé, j'en demandai la raison à Roberto, et je me rappelle qu'il m'expliqua la menace que le démon avait proférée : « Désormais, je ne peux plus rien faire à ton corps, mais rappelle-toi qu'à partir d'aujourd'hui je dresserai contre toi beaucoup de monde ! »
À cette époque-là, sur un grand nombre de quotidiens et d'hebdomadaires nationaux et étrangers, parassaient de nombreux et très beaux articles sur lui, au point que, désormais, Roberto était très connu et beaucoup de monde l'acclamait déjà comme le nouveau Padre Pio...
De toutes parts énormément de gens arrivaient chez lui pour le rencontrer, et le nombre de ceux qui le suivaient pendant ses rencontres de prière augmentait rapidement. Mais, à un certain moment, je me rendis compte que la menace devenait réalité : tout à coup « quelqu'un » de très très puissant... religieusement et encore plus politiquement... décida que Roberto n'allait pas bien, qu'il fallait le bloquer de toutes les manières possibles et par n'importe quel moyen... et ainsi, une fois terminée la parenthèse de ce qui jusque-là avait été la « via crucis » vécue sur son corps, Roberto dut commencer à vivre sa « via crucis » médiatique faite de nombreux articles de presse écrits volontairement dans le but de le discréditer.

* Cela, malheureusement, nous le savons bien. En tout cas, revenons à toi... et spécifiquement à la partie de ta jeunesse que tu as passée près de Roberto. Y a-t-il autre chose de cette période qui vient à ton esprit ?
- Je me rappelle que le démon, en plus de s'en prendre à son corps, cherchait aussi à lui à lui jouer plein de mauvais tours. Par exemple, quand il était encore à Torino-Sassi, vers 1982-1983, Roberto dormait dans le presbytère de l'église où, entre autres, avait même dormi Don Bosco.
Parfois Roberto allait dormir dans la dernière chambrette, au fond du couloir, qui était la plus petite.
Il y avait beaucoup de petits anges accrochés au mur, et elle était vraiment belle... très belle... avec une petite fenêtre qui donnait sur l'Église.
Une fois moi aussi j'y suis allé, et j'ai vu que les lustres en laiton dans le couloir étaient tout enchevêtrés...

* Je sais que durant ces années-là il y avait le professeur Zeglio qui étudiait avec soin ces phénomènes et d'autres aussi, , sans d'ailleurs réussir à expliquer ces faits qui, évidemment, étaient hors de portée de la science.
- Oui, moi aussi j'ai connu le professeur Zeglio, et souvent il me demandait de lui parler de mes expériences avec Roberto...
De toutes façons, par rapport à cela... c'est-à-dire au fait que la science n'a jamais vraiment trop compris à propos de Roberto... je peux dire que, pendant toutes ces années, j'ai été aussi un témoin privilégié par ce qui m'est personnellement arrivé sur le plan de ma santé.
Par exemple, je ne pourrai jamais oublier le jour où Carol Wojtyla est devenu Pape...
Après que j'eus passé une semaine entière à l’hôpital d'Asolo, avec une très forte fièvre qui oscillait entre les 40 et les 42°, et par moments allait même au-delà, les médecins ne savaient plus sur quel pied danser.
Ils ne réussissaient pas à faire baisser ma fièvre et ne comprenaient pas non plus à quoi elle était due.
Mes proches étaient désormais en proie au désespoir, parce que je n'étais plus qu'une loque... et il n'y avait aucun diagnostic qui permettait de comprendre ce qui allait arriver.
Ma mère alla alors personnellement chez Roberto pour lui demander de m'aider.
Il prit une petite bouteille, la remplit avec l'eau du robinet et, après avoir imposé ses mains sur la petite bouteille, il lui dit de me l'apporter et de me la faire boire le plus tôt possible.
Quand ma mère revint à l’hôpital, j'étais en proie au délire et je ne me rendais pratiquement même plus compte de qui elle était. Elle approcha la petite bouteille de ma bouche et me fit boire à petites gorgées, en me disant que c'était justement Roberto qui lui avait donné cette eau pour que je la boive...
Après une vingtaine de minutes... la fièvre avait disparu et les médecins, ébahis, n'arrivaient pas à comprendre ce qui s'était passé.
De plus, cela n'a pas été la dernière fois que j'ai vécu une situation de ce genre...
Il y a environ deux ans, pendant que j'étais en train de conduire, j'ai senti une douleur au coté droit qui, en dix minutes, est devenue insupportable. J'ai réussi à peine à rentrer chez moi où il y avait Sonia, parce que j'avais des sueurs froides et je m'évanouissais presque à cause des élancements lancinants, au point que je me suis dit : « cette fois-ci je vais mourir ».
À ce moment-là, j'ai pensé à Swami Roberto et de toutes mes forces, je lui ai demandé de m'aider, parce que justement je n'en pouvais plus.
Quelques secondes après... j'ai commencé à respirer un peu mieux... et j'ai senti « quelque chose » que mes paroles ne réussissent pas à expliquer, mais c'était clairement « Sa » présence... qui avait immédiatement répondu à mon appel.
Au bout de quelques minutes... je ne ressens désormais aucune douleur et, si cela ne dépendait que de moi, j’arrêterais là le sujet avec la certitude que Roberto a pensé à résoudre mon problème mais... vu l’insistance de Sonia... à la fin je me fais accompagner par elle aux Urgences pour me faire examiner.
Je décris au médecin ce qui est arrivé, et il m'envoie immédiatement faire une échographie de l'abdomen, d'où il résulte que j'ai de nombreux calculs à la vésicule biliaire et aussi un ou deux au foie.
Après avoir montré la radiographie à l'infirmière également, en lui indiquant avec la main la position des calculs, le médecin m’envoie au service de radiologie, pour une échographie plus approfondie qui indique le nombre exact des calculs...
Le résultat radiologique arrive : il n'y a plus aucune trace des calculs, une heure seulement après l'examen des urgences ! Alors je dis au médecin radiologue : « Mais votre collègue aux Urgences les a vus clairement ! »...
Elle m'examine à nouveau, et à la fin elle me dit : « Monsieur Battistella, vous n'avez aucun calcul ».
Je vais à nouveau aux Urgences, et je rapporte au médecin qui m'avait examiné au début... ce qui est arrivé ensuite : « Mais comment !!! Ces calculs se sont-ils dématérialisés ? »... s'exclame-t-il, la surprise se peignant sur son visage.
Eh oui... quand il y a Roberto « dans les parages »... cette expression, sur le visage des gens, je la connais vraiment bien !


Swami Roberto avec sa maman Elide
STIGMATES

Les stigmates sont une réalité de sa vie sur laquelle Swami Roberto reste toujours très réservé.
Aujourd’hui, cependant, j’ai vu que Swami en a parlé sur sa page Facebook, cela me fait donc plaisir de partager sur ce journal quelques témoignages :

En automne 1981 le Prof. Pietro Zeglio, professeur de Médecine et d’Hygiène du travail à l’Université de Turin, est interviewé par le journaliste Giorgio Lazzarini, de l’hebdomadaire “Oggi”, et témoigne de ce qui suit :
« En mars de l’année passée, dans les jours juste avant Pâques… dans la période de la Passion... le garçon avait souffert de malaises d’ordre général, avec des douleurs dans tout le corps, mais sans qu’il y eût des manifestations cliniques qui puissent justifier tant le malaise que les douleurs.  
Dans cette période-là, donc, se sont manifestés les stigmates aux mains et aux pieds et la croix sur le front.
Roberto est resté enfermé chez lui pendant un mois...
Oggi
Article de G. Lazzarini dans l’hebdomadaire « Oggi », 23.12.81
Bien, j’ai examiné attentivement, en tant que médecin, cette croix, et j’ai pu me rendre compte sans l’ombre d’un doute que la peau était absolument lisse, il n’y avait rien qui fasse penser à une surface qui aurait été grattée.
Et encore moins à une hémorragie linéaire sous la peau, absolument intacte.
Même chose pour les mains et les pieds.
Croix et stigmates ont disparu au bout d’un mois.
Je garde sur ces phénomènes des notes précises dans un journal où sont rassemblés les détails de tous les autres événements.»
(Giorgio Lazzarini dans “Oggi”, 23.12.81, p. 45)


C’est toujours le Prof. Zeglio qui raconte à un autre journaliste, Piero Capello, ce phénomène :
« Dans certaines périodes, comme j’ai pu moi-même le constater, apparaissent sur les membres de Roberto les signes des stigmates.
Et remarquez bien : je ne suis pas le seul à les avoir vus.
Des dizaines, peut-être des centaines de personnes en ont été témoins.
Et encore ce n’est pas tout, parce que, si je pouvais vous dire le reste, je vous ferais rester bouche bée d’incrédulité.
Sachez seulement, du moins pour le moment, qu’autour de Roberto Casarin, un phénomène de foi dont je ne connais pas d’égal est en train de prendre une grande ampleur. »
(Piero Capello dans "Gente", 27.11.81, p. 8)

Quelques années plus tard, à une question de la journaliste Cristina Genesin, Swami répond que les stigmates « ne sont pas toujours visibles sur moi, mais c’est comme s’ils étaient toujours gravés dans mon corps. Et ils sont aussi apparus physiquement. Le sang est une conséquence des stigmates, sur le front, les mains et les pieds, tout est documenté. » (Hebdomadaire « Abitare la Castellana », mars 1998).

En ce qui concerne ces signes extraordinaires qui font partie de la vie de Swami Roberto, il y a aussi un témoignage qui m’est très cher, celui que ma maman Rina a écrit pour raconter un fait qui est survenu vers la fin des années 80 :

Le 29.1.80, le Professeur Zeglio a pris plusieurs photos
des stigmates de Swami. Derrière cette photo
 le Prof. Zeglio a noté : "stigmate sopracalcaneali" (stigmates supra-calcanéens)
« Un soir nous étions 5 à 6 personnes chez une famille avec Roberto et nous nous sommes rendu compte qu’il marchait mal, s’étant foulé la cheville.
Alors la dame qui l’accueillait lui a dit : "Roberto, enlève ta chaussure et ta chaussette pour que je te fasse des messages avec une pommade".
Il ne voulait pas, mais la dame a insisté jusqu’à ce que, pour lui faire plaisir, il l’ait laissé faire.
Quand elle a commencé à masser, elle s’est exclamée.
“Mais Roberto, qu’est-ce qu’il y a ici?”...
Ils sont tous allés toucher, mais il ne voulait pas... on voyait qu’il était embarrassé, et je n’ai pas eu le courage d’aller regarder et toucher, parce que je pensais avoir compris ce que c’était, et j’étais très émue. »
Ensuite la dame, quand Roberto était parti, était très étonnée parce qu’elle a dit qu’il y avait un trou avec seulement la peau qui le recouvrait. Et les autres, qui avaient aussi touché la cheville de Roberto disaient la même chose et tous étaient abasourdis. »
(Rina Zocca)




EN MÉMOIRE DE MES PARENTS

En pensant à mes parents, qui aujourd’hui sont au ciel, ce matin m’est revenu à l’esprit un témoignage que ma maman Rina a écrit il y a de nombreuses années, pour raconter deux moments très particuliers vécus par mon papa Vasco en présence de Swami Roberto :

« Un dimanche de juillet 1984, Roberto est venu à la petite église de la Madonna delle Grazie (Madone des Grâces), située sur une colline proche de Monteviale [le village de mon enfance, en province de Vicence], pour réciter un Rosaire avec nous, qui nous réunissions une fois par semaine dans cette petite église pour réciter justement le Rosaire.

Dans les villages, on sait comment cela se passe, la rumeur s’est répandue et beaucoup de gens se sont rassemblés, et les organisateurs ont alors pensé à faire entrer dans la petite église les personnes âgées et les malades parce qu’il y avait peu de places. Tous les autres étaient sur le parvis devant l’église.
Pour Roberto, on avait préparé un agenouilloir devant l’entrée de l’église, tourné vers la foule.
À mon mari on avait donné la tâche de s’occuper des malades, de leur trouver une place pour s’asseoir, et de prêter attention à leurs besoins.
Quand Roberto est arrivé, en premier lieu, il est entré dans l’église pour saluer les malades et leur donner des paroles d’encouragement et d’espérance comme lui seul sait le faire.
Tandis que Roberto parlait, mon mari a remarqué une vieille dame assise sur les marches devant la balustrade sur lesquelles, dans le passé, on s’agenouillait pour faire la Sainte Communion.
Elle était assise un peu recroquevillée, le coude appuyé sur le genou, et la main tenant son menton comme pour soutenir sa tête, et elle regardait Roberto, extasiée.
Mon mari s’est approché et lui a demandé si elle voulait qu’on lui trouve une place assise, si elle avait besoin de quelque chose, et elle lui a répondu : "non, non... je suis bien, je suis ici pour prier avec vous".
Mon mari m’a dit avoir été très touché par cette vieille dame, parce qu’elle était habillée comme s’habillaient les femmes il y a de nombreuses années, avec une robe noire à pois blancs et, sur la tête, le foulard assorti, elle avait une voix douce et, étant pourtant âgée, elle avait la peau lisse comme une jeune fille.

Sur cette photo, qui m’est particulièrement chère, mon papa
tient le microphone pour Swami Roberto pendant la prière
célébrée dans la petite église de Madone des Grâces.
Pour toute ma famille, la rencontre avec Swami
a été la plus extraordinaire des Grâces
que la Mère de Christ pouvait nous donner. 
Quand le Saint Rosaire, qui a été très fort et très prenant est terminé, mon mari a aidé les malades à sortir et il n’a plus regardé la vieille dame.
Ensuite Roberto est allé dans la sacristie et il a exprimé le désir de recevoir quelques-unes des personnes gravement malades.
Mon mari a alors accompagné l’un de ses amis, qui était sorti de l’hôpital le jour précédent, et qui était très mal.
Pour aller dans la sacristie on doit monter deux, trois marches, et voici que, assise sur une marche, il voit la vieille dame… qui regardait vers la porte ouverte sur la sacristie où Roberto était en train de recevoir.
Alors mon mari s’est approché et il lui a encore demandé si elle avait besoin de quelque chose, si elle voulait être reçue, mais elle a répondu “non, non, je reste ici avec vous, je n’ai besoin de rien”.
Ce jour-là beaucoup de photos ont été prises, par l’un de nos amis aussi auquel mon mari a demandé de bien vouloir lui montrer les photos quand elles seraient prêtes.
Pendant la semaine mon mari a continué à me parler de la vieille dame. Quand les photos ont été prêtes, elles étaient toutes bien claires, mais de la vieille dame, il n’y en avait même pas l’ombre.
Environ deux mois plus tard, mon mari a eu l’occasion de parler avec Roberto et il était sur le point de lui poser une question par rapport à ce fait, mais Roberto l’a arrêté en lui disant : "je sais ce que tu veux me demander, mais ces choses-là ne sortent pas sur une photo, cette dame, que tu as vue comme si elle était une vieille dame, est toujours avec moi"

Quelque temps après, dans le même lieu, se produisit aussi un autre fait extraordinaire, que ma maman raconte ainsi:

« Dans ces années-là Roberto venait souvent à Monteviale et mon mari, qui ne travaillait pas le lundi matin, allait souvent faire un tour avec lui sur les collines environnantes.
Une fois, en rentrant, ils se sont arrêtés à la petite église de la "Madonna delle Grazie". Il était midi, pendant l’été, et Roberto voulait entrer pour prier, mais la porte était fermée.
Alors Roberto a dit à mon mari de s’agenouiller par terre avec lui, sur le gravier, et ils se sont mis à prier. Mon mari m’a raconté que peu de temps après il n’en pouvait plus, à cause de la douleur aux genoux et il espérait que Roberto s’arrêterait… mais au contraire il continuait à lui dire : "tu dois prier avec le cœur, pas comme tu le fais". Tout à coup s’est approché un monsieur vêtu de façon étrange, ancienne, particulière, et il s’est approché de Roberto et lui a demandé : "Y a-t-il le Très-Saint dans cette petite église ?".
Roberto, tourné vers mon mari, lui a dit : "réponds". Mon mari a répondu "oui, il y est, parce qu’on célèbre la Messe et il y a toujours une bougie allumée".
Ce monsieur a remercié et il s’est éloigné. Roberto a dit à mon mari : "va voir où ce monsieur est allé". Mon mari s’est levé, a regardé dans toutes les directions, mais du monsieur, il n’y en avait pas l’ombre. À noter qu’il n’y a pas de maisons tout près de la petite église et les plantes sont devant, autour du parvis, mais sur les côtés et derrière l’église il y avait seulement le pré. Roberto a dit à mon mari : "voilà, une fois tu as vu la femme... maintenant tu as vu l’homme". Mon mari, quand il est rentré à la maison, m’a raconté cet événement, et il était très secoué.»
         Rina Zocca



StimmataPadrePioSTIGMATES VISIBLES... ET INVISIBLES

Comme tout le monde sait, on attribue à Padre Pio d’innombrables miracles et aujourd’hui
on n’a pas encore mis fin aux discussions sur beaucoup d’aspects de sa vie, qui étaient et
qui sont inexplicables.
Parmi ces derniers, j’ai été personnellement frappé par un fameux évènement : les stigmates, que Padre Pio avait pendant son sacerdoce, disparurent peu avant sa mort.Déjà à partir des mes années du lycée – une période où je m’intéressais particulièrement à l’approfondissement de thèmes scientifiques – il me semblait que, seulement ce qu’on pouvait vérifier à la lumière de la méthode empirique, avait un sens.
Et ce fait… la disparition des stigmates de P. Pio… m’avait frappé et même un peu agacé.
Je regrettais qu’on n’en pût savoir davantage… comme si le Père Éternel eût voulu soustraire cette manifestation surnaturelle à toute possibilité d’étude de la part des chercheurs de vérités scientifiques.
Aujourd’hui, après longtemps, je ne suis plus fâché, parce qu’on peut facilement penser que, même si ces « empreintes » sur le corps de P. Pio avaient été étudiées à fond, on n’aurait abouti à rien.
L’épreuve en est que les études pluriannuelles du célèbre scientifique Agostino Gemelli, une vraie lumière de l’époque, avaient eu l’effet de présenter P. Pio comme un hystérique, un visionnaire, un trompeur… sans rien comprendre de ces manifestations.
Aujourd’hui, quand je pense à P. Pio et à son immense grandeur spirituelle, je pense aussi à sa vie comme à une démonstration d’une réalité évidente : on ne peut s’approcher scientifiquement du surnaturel par les normaux canons empiriques, parce qu’évidemment Dieu ne peut « servir de cobaye ».
Ainsi, même en reconnaissant qu’il est important que la science avance, en analysant et en étudiant tout, je pense qu’il est nécessaire aussi de savoir par exemple distinguer entre les phénomènes paranormaux et les mystiques.
SegniMisteriosi
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En effet, si le paranormal est, par définition, un objet d’étude de la parapsychologie, le mysticisme fait partie de la religion, sur laquelle la science ne peut alléguer des droits ni affirmer sa supériorité… puisque la méthode scientifique ne peut expliquer ce qui dépasse la nature.
Certes, je me rends compte qu’il n’est pas facile, surtout pour un scientifique, de définir ce qui appartient au domaine du mysticisme ou non… mais, vu que nous parlons de P. Pio, je crois que dans son cas il ne peut y avoir de doutes.
Sa vie est un mystère et Lui-même disait : « je suis un mystère pour moi-même »…Je peux bien m’exclamer : plus mystique que ça !

Quand j’entendis parler de Roberto dans les plus importants hebdomadaires italiens que ma mère gardait parmi ses « choses précieuses »... on le présentait comme « le nouveau Padre Pio ».
Pendant ces années ceux qui cherchaient à comprendre la phénoménologie de Swami msncryne savaient pas où donner de la tête.

Ensuite… arriva un scientifique illuminé par la foi et quelques aspects inexplicables de la vie de Roberto sont venus au jour.
Je vous fais raconter des choses par quelques articles qui ont été mon premier contact avec le « cas Roberto ».

Oggi
Je transcris les titres, les sous-titres et quelques légendes de l’article de Giorgio Lazzarini que vous voyez ici à côté, pour ceux qui n’ont pas d’ yeux
d’aigle et qui n’arrivent pas à les lire :

« UNE CROIX SUR SON FRONT, TOUT LE MONDE L’APPELLE SAINT »
ZeglioCosta
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On considère Roberto Casarin, 18 ans, le « nouveau Padre Pio » : la photo sur la page à côté doit accroître l’écho de son histoire, commencée par des visions du Christ et des guérisons « miraculeuses ».
Pietro Zeglio, le médecin qui le suit depuis deux ans, dit : « Cette croix est restée un mois. J’ai vu aussi les stigmates ».
« J’aide ceux qui viennent pour offrir leur souffrance au Seigneur », déclare Roberto.
JE CONTRÔLE TOUT : Turin. Le professeur Pietro Zeglio, professeur de médecine et hygiène du travail. Il dit : « J’ai suivi tous les phénomènes qui concernent Roberto. Je dois conclure qu’on ne peut les expliquer que sous l’angle surnaturel ».
PHÉNOMÈNE INEXPLICABLE : Turin. Sur cette image tout à fait exceptionnelle le visage de Roberto Casarin avec un croix sur son front. On a pris cette photo les jours avant Pâques de l’année passée, quand sur les mains et sur les pieds du garçon apparurent aussi les stigmates. Le professeur Pietro Zeglio, qui a examiné le phénomène du point de vue clinique, dit : « La croix est restée visible un mois et les examens ont montré qu’il n’y avait aucune hémorragie sous-cutanée. La peau était lisse ».

LE SCIENTIFIQUE : Turin. Pietro Zeglio, professeur ayant obtenu la "libera docenza" de Médecine du Travail à l'Université de Turin. Depuis deux ans il suit le "cas" Roberto Casarin : "Les faits dont le jeune est protagoniste", dit le scientifique "ne trouvent aucune explication à la lumière de la médecine, et non plus à la lumière de la parapsychologie".LE THÉOLOGIEN : Turin. Père Eugenio Costa, jésuite, théologien et collaborateur de "Civiltà Cattolica". "Il faut éviter un jugement hâtif", dit-il: "le cas de Roberto Casarin se prête certainement à provoquer un intérêt très singulier. Mais seulement le temps pourra nous dire si et jusqu'à quel point tel intérêt pourra être justifié".

ArcRaffaeleLES AMIS CÉLESTES

Aujourd'hui c’est le jour dédié aux archanges Michel, Gabriel et Raphaël… et je pense à une épisode de mon enfance qui m’effraya d’une manière incroyable.
Je n’avais pas encore 10 ans et, en sortant du magasin de mon oncle, je passai à côté d’un petit camion mal parqué qui me cachait la vue. Ainsi… je traversai la rue sans voir une voiture qui arrivait et je risquai le pire.
Le bruit du coup de frein... je sens mon sang se glacer dans mes veines... et le pare-chocs antérieur s’arrêter à quelques centimètres de mes jambes!
Je me souviens encore de la pâleur du visage de l’automobiliste, qui resta quelques instants comme pétrifié, mais je me souviens aussi très bien des battements de mon cœur.
L’automobiliste soulagé redémarra avec un regard de reproche ; une fois la peur passée je me joignis à mes camarades de jeu qui m’attendaient.
Seulement le soir je pensai de nouveau à ce qui s’était passé et, avant d’aller me coucher, je remerciai mon ange gardien qui m’avait préservé du danger : en ce moment, après quelques heures, je m’aperçus que le danger avait été très grand.
Dans mes prières d’enfant l’ange gardien avait une place privilégiée… je lui demandais de me protéger et aussi d’intercéder afin que ses amis veillent sur mes chers.
Que ce jours sont loin… et que mon sentiment devint plus faible avec le temps : l’adolescence et ensuite la « maturité » m’amenèrent à reléguer mon ami céleste dans le livre des contes de fées et je l’oubliai.
Sans en être conscient je risquai aussi pendant des années, de mettre Dieu dans le même livre de contes, en frôlant le précipice d’incrédulité, où beaucoup de jeunes de mon âge tombèrent.

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Ensuite… tout a changé quand ma voie a croisé la pensée spirituelle d’Anima Universale : Dieu est redevenu le centre de gravité de ma vie, et les enseignements de Swami Roberto m’ont aidé à voir la réalité avec des yeux différents.
Aujourd’hui… je vois bien des adultes qui ont perdu leur cœur « d’enfant »… et c’est sous cet angle qu’il faut malheureusement considérer le triste éloignement de la foi pour beaucoup de personnes.
Trop nombreux sont ceux qui considèrent puérile la foi au surnaturel et ils se livrent ainsi au désespoir, en excluant l’ espoir de leur âme.
Jésus disait : « si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux »
La possibilité d’affronter et de dépasser beaucoup de moments difficiles de la vie, passe aussi à travers la capacité de savoir encore s’ adresser à Dieu avec l’ âme d’un enfant… pour demander son aide, pour invoquer sa protection, pour prier avec la conviction que le Père Éternel nous écoute.
C’est vraiment là une des grâces abondantes que je vois s’épanouir comme une fleur dans les personnes qui s’approchent de Swami Roberto. Je vois redécouvrir une prière à laquelle enfin on croit et qui n'est pas seulement repétée par cœur... une prière enfin libre de la « maturité » d’un monde qui considère trop souvent la foi une chose pour « gobeurs ».

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Ainsi… en s’éloignant de ce genre de mythe « de l’homme qui ne doit jamais demander » et en entreprenant un conscient chemin de croissance spirituelle … on permet aux amis célestes de sortir du livre de contes de fées où on les avait mis…
Ensuite… quand enfin le troisième œil s’ouvre et la faculté de voir le surnaturel commence… voilà qu’il devient même possible de les voir en action. C’est là le moment où il est possible de se rendre compte que les anges de Dieu travaillent sans cesse au bénéfice de l’humanité, comme des lumineux messagers de l’Amour Éternel.

TitoloAngeliCorriere


Traduction de l’article publié par Gaetano Liuni le 6 juin 1987:DEMAIN À BOLZANO LE « PHÉNOMÈNE » ROBERTO CASARIN
Les anges sur les épaules du jeune guérisseur.
Ce sont déjà des milliers les fidèles du garçon de Leinì Roberto Casarin, le « prédicateur de vingt ans en odeur de sainteté » sera à Bolzano demain,
dimanche 7 juin, à 10 h pour une « rencontre » dans l’amphithéâtre de l’école professionnelle, rue S. Gertrude, organisé par le « Centre d’Études Philosophiques Religieux ».
Roberto Casarin se définit lui-même tout simplement comme « un missionnaire de la prière » et il ajoute que « si quelqu’un guérit d’un mal, ce n’est pas ma faute. C’est une affaire de Dieu. »
Autour de ce garçon a en tout cas déjà éclaté, comme d’habitude, la « guerre d’opinions » et on lui a attribué les étiquettes les plus diverses. Il a fondé une Association « Christ dans l’Homme » avec des milliers d’adeptes et autant sont ceux qui vont en pèlerinage chez lui à Leinì (TO) en espérant de « guérir » ou au moins d’obtenir « un espoir ».
L’Église Officielle, comme d’habitude, ne dit rien et ses « ministres » agissent en pleine liberté et selon leur avantage. De nombreuses paroisses ont accueilli le « prédicateur », même en demandant de rester anonymes comme celle de Paderno Dugnano, et beaucoup d’autres, qui ont préféré de ne pas « risquer » et qui ont organisé les rencontres dans un autre lieu.
Le seul qui ne perd sa contenance et qui continue sa « mission » d’appel à la prière, c’est lui, ce garçon à l’air inspiré, aux cheveux frisés et aux yeux bleus avec son manteau marron, car ceci « rappelle l’idée de la terre, de notre rien. C’est un sceau d’humilité ».
En Roberto Casarin il n’y a aucun signe de fanatisme et son langage est correct et approprié, même s’il a terminé ses études à 13 ans et, à ce qu’on dit, il ne lit ni de livres ni de journaux.
Il mène une vie de prière et de méditation et il n’accepte pas les « miracles » que la croyance populaire lui attribue : « C’est Dieu qui fait tout » Fanatisme et croyance religieuse, cependant, comme en beaucoup de cas similaires , se mêlent au détriment d’une spiritualité qui ne devrait avoir besoin ni de « signes » ni de « sollicitations ».
Avec Roberto Casarin aussi ont « paru » des photos qui le représentent avec une grande goutte de sang au milieu de son front ou sous l’aspect de Jésus pendant la Cène avec ses apôtres.
Quand il avance, il est accompagné d’un « intense parfum de fleures » et les « flambeaux » (ainsi s’appellent les groupes de croyants dans toutes les villes d’Italie) augmentent démesurément (plus de deux mille membres).
On a imprimé des insignes, des foulards et des photos et chaque groupe en « pèlerinage » a besoin de nombreux cars.
Quand Roberto Casarin dit le rosaire (plus d’une heure et demi), il y a des personnes qui jurent qu’elles voient les anges derrière ses épaules.

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